Le saviez-vous ?
Sous l’influence d’émotions, d’images, de pensées, d’actions diverses, des neurones peuvent naitre et se développer jusqu’à décupler leur taille, multiplier leurs synapses ou au contraire se ratatiner.
Contrairement à ce que l’on croit, nos réseaux de neurones peuvent s’adapter à de nouvelles missions jusqu’à remplacer un sens par un autre (la vue par le toucher par exemple).
Enfin, l’ensemble de notre cerceau peut entièrement se réorganiser, par exemple, à la suite d’un accident.
On appelle ça la plasticité neuronale.
Ce qui veut dire que si on le veut vraiment, et avec de l’entrainement, on peut garder un esprit élastique jusqu’à un âge très avancé, même au-delà de cent ans. En fait … jusqu’à notre mort !
Cette élasticité dépend de deux données : notre goût pour le nouveau et notre capacité à l’empathie.
Les neurologues décrivent les zones de notre cerveau comme des : « Processus plastiques interconnectés » susceptibles de traiter des informations d’une diversité insoupçonnée.
Bien évidemment, ces zones sont spécialisées comme l’aire de Broca qui jour un rôle essentiel dans la diction des mots, et comme l’aire de Wernicke dans la compréhension de ces mêmes mots. Mais ces spécificités ne sont pas aussi rigides et cloisonnées qu’on le pensait.
En fait, l’image que nous nous faisons de notre cerveau change sa structure. Autrement dit, en lisant cet article, vous modifiez vos neurones… et en tombant amoureux encore plus !
Une mutation autocontrôlée de l’être humain est donc neuronalement possible. Cette mutation doit se dérouler à la fois sur les plan individuel et collectif, car nos cerveaux sont fondamentalement bâtis pour être reliés à d’autres cerveaux.
En effet, l’important n’est pas que nos neurones repoussent, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. En effet, l’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnexion et de vivacité des neurones.
Un champ de neurones ressemble à un champ de blé : la tige du neurone, c’est l’axone, et les multiples jaillissements de l’épi c’est les dendrites. Si rien ne vous stimule, si personne ne vous parle ni ne joue avec vous, vos dendrites se couchent tel un champ de blé qui ne serait pas arrosé. A l’inverse, il suffit d’entrer en relation, de vous parler, de vous énerver ou de rire pour que les dendrites de vos neurones se redressent et partent à la recherche de nouvelles connexions.
C’est simple : un seul cerveau, même sain, ne fonctionne pas. Il lui faut au moins un autre cerveau pour se développer.
Prenons l’apprentissage de la parole : Même si neurologiquement il en a toutes les capacités, un enfant coupé de tout contact ne parlera pas. Il faut deux cerveaux, interagissant, probablement grâce aux neurones miroirs pour qu’un enfant puisse apprendre à parler. Les cerveaux humains produisent des mots autour de l’enfant qui, petit à petit, est stimulé par ces mots. Jusqu’au jour où, vers l’âge de 10 ou 12 mois, il pointera son doigt vers un objet pour le désigner. Le papa, la maman, la nounou, fera ainsi la conversation avec le bébé en nommant l’objet. C’est ainsi que se met en place la préparation linguistique. Cette étape du pointage est extrêmement importante dans le développement du bébé. Un enfant qui ne désigne pas par l’index à partir de 14 mois risque d’avoir des problèmes de langage. Et il faut s’en inquiéter.
Un autre danger est l’éloignement des rituels d’interaction qui sont fait de milliers de petites mimiques infraverbales : ces hochements de tête, regards, intonation de voix, qui nous font réagir au centième de seconde, grâce à nos neurones miroirs. Tout est impeccablement codé. Nos rôles sociaux sont codés jusqu’au moindre petit signe.
Les mimiques faciales sont autant de signaux qui veulent dire quelque chose et modifient en permanence le fonctionnement de notre cerveau. La télévision, et maintenant Internet, nous empêchent de traiter ces milliers de micro-signaux infraverbaux. Ces cyber-machines sont extrêmement performantes mais elles empêchent ces rituels d’interaction émotionnelle, ce qui inhibe nos potentiels, notamment l’empathie, cet aptitude à se représenter le monde de l’autre.
La communication s’est donc incroyablement améliorée, mais la coexistence s’est altérée. D’où peut-être, une explication possible de la violence des tout-petits.
Source : « Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner » – B.Cyrulnik – P. Bustany – J-M. Oughourlian – C. André – T. Janssen – P. Van Eersel
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En quoi le Neuro-Training peut-il vous aider?
Le Neuro-Training, c’est « l’entrainement de la neurologie » ! Aussi cette technique participe pleinement à la plasticité neuronale.
Elle correspond parfaitement au besoin de notre cerveau de rester en éveil et confirme son efficacité pour améliorer nos performances et/ou aider à dépasser toutes sortes de blocages.
Je vous laisse à votre réflexion…. Et reviendrai prochainement avec d’autres informations sur les neurones miroirs.
Le Neuro-Training est une approche holistique qui permet de débloquer votre potentiel et ainsi réaliser plus facilement vos objectifs dans la vie.
Il ne peut en aucun cas remplacer la médecine ni demander l’arrêt d’un traitement médical.